Belle Matinée pour déprimé...

Aujourd'hui, Cameron s'était levée à 9h00, les cheveux en pétard les yeux bien rouges genre : j'ai trop bu hier ! Elle s'est prit trois portes, celle de sa chambre, toilette et salle de bain après quoi elle eu une belle migraine. Elle prit une douche où elle faillit s'endormir.
Elle avait pioché dans son armoir, un jean déchiré, un haut noir où il était dessiné une guitare.
Elle alla jusqu'a sa boîte à bijoux pour aller la bague que Clément lui avait offerte et commença à hurler :

- Mais c'est pas vrai !!!!!!!!!

Elle commença a faire quarante mille allés/retours dans son appart en s'agitant et en soufflant, elle devenait limite hystérique.

- Mais je l'ai mise où ?!!!

Alors qu'elle venait de faire son lit, elle défit tout, retourna les couvertures et les oreillers, se mit à quatre pattes. Quand elle se remit debout, elle se prit la tête dans les mains et souffla un bon coup en fermant les yeux. Soudain elle se souvenu qu'elle l'avait simplement posé ce qu'elle cherchait sur la table de chevet, et en effet quand elle rouvra les yeux, elle était là. En la prenant elle avait presque les larmes qui montaient. Oui, on voit bien qu'elle est perturbée mais elle ne s'en rend pas compte. Maintenant stressée comme jamais, Cam' mit ses tongs, sa veste en cuir noire, elle prit son paquet de cigarettes et parti jusqu'au fleuve à pied.

Arrivée la-bas, au pont, elle s'appuya contre la barrière et fuma la première cigarette et plongea dans ses pensées.
Chaque inspiration était une pensées, et la majorité était pour Clément.
C'est comme sa qu'elle attaqua la deuxième.
Son regard était dirigeait vers le fleuve, mais il était vide.
Au bout d'un moment elle baissa le regard pour admirer sa bague.

- C'est fou ce que tu avais du goût.

Et elle se mit a sourire, c'est moment était si rare depuis la mort de son Clem'.
Elle reprit une taf' et replongea dans ses pensées; son enfance, son adolescence... et maintenant.
Elle avait un regard froid et pleine de colère.
La migraine était toujours là, décidément, elle n'avait pas que picoler hier.

*Faudrait que j'arrête*

C'est ce qu'elle dit à chaque fois, mais chaque fois c'est pareil...

» un pour tous et tous pour moi